Située à 25 minutes de Bayonne, Cambo-les-Bains est l’une des rares
communes du Labourd à avoir perdu des habitants ces dernières années :
6.660 d’après le dernier recensement, alors qu’on en comptait une
centaine de plus en 2012. Un léger recul, mais la commune reste
dynamique grâce à deux piliers.
Thermalisme et piments d’Espelette
Seule station thermale du Pays basque, la ville a accueilli 16 000 curistes l’an dernier. Une activité cruciale : selon une étude de la CCI réalisée en 2015, son impact économique est évalué à 66,5 millions d’euros. Si l’on prend en compte également la quinzaine d’établissements de santé situés sur la commune, l’offre de soin pèse à Cambo près d’un millier d’emplois.
Mais Cambo est aussi une commune qui a su garder une activité agricole : on y compte encore 40 exploitants, la plupart producteurs de piments d’Espelette.
Un manque criant de logements …
Enjeu principal de ces municipales : l’urbanisme et le logement. Cambo ne compte actuellement que 7% de logements sociaux, alors que la loi en impose 25% d’ici 2025. Et un phénomène, que l’on croyait réservé à la côte, s’amplifie : « C’est quand même relativement cher », témoigne Christiane, une habitante installée il y a 6 ans.
Alexandra confirme. Cette jeune employée a voulu se rapprocher de son lieu de travail mais cela n’a pas été simple : « Il y a beaucoup de locations mais des locations saisonnières, au mois ou à la semaine, et réservées aux curistes. Et quand on trouve une location à l’année, on est plusieurs dessus, et les loyers sont très très chers. Pour un T2, un 30 m², je paye 580 euros. »