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Une seconde liste s’est constituée dans la cité thermale en vue de la prochaine élection municipale du mois de mars. Elle s’appellera Nahi Dugun Herria, « La Ville que nous voulons ». « Nous avons une autre vision de l’avenir, celle d’une ville vivante et non un musée avec des animations artificielles comme la Fête du gâteau basque », précise Pantxo Michelena.

 

« Nous avons un projet de mandature centré sur l’être humain, l’environnement, nos langues et nos cultures, dans le respect de chacun. Nous voulons que l’intérêt collectif des gens soit mis en avant. Nous instaurerons une démocratie participative avec une consultation de la population sur tous les projets importants de la ville, sur les réalisations dans les différents quartiers en créant des comités de quartier. La population de Cambo a augmenté de 2 000 habitants ces cinq dernières années, entraînant l’apparition de lotissements-dortoirs sans lieux de vie et de rencontres », ajoute la tête de liste, Argitxu Hiriart-Urruty.

 

Cela a créé de l’isolement et, comme il n’y a pas de moyens de transport pour se déplacer au centre, le projet de mettre une navette sera proposé. Pour deux raisons, l’une parce que tous ne possèdent pas de véhicules et, l’autre, parce que la liste est soucieuse d’environnement, de développement durable et de la transition écologique. Elle veut éviter l’engorgement du centre.

 

« Privilégier l’humain »

 

Le désir de développer la pratique de l’euskara par des initiatives municipales est manifeste. Déjà largement présente dans les établissements scolaires et la crèche, elle sera étendue au centre de loisirs. Il s’agit d’impulser « le même élan aux commerces, dans les activités culturelles, favoriser des échanges bilingues, en incluant la population non bas-cophone, car les différences culturelles sont une véritable richesse », selon l’équipe.

 

Pour Nahi Dugun Herria, l’augmentation de la population et la réalité économique réclament, après étude des besoins, une politique sociale municipale, au-delà des services existants gérés par le CCAS. « Des personnes vivent dans la précarité, la solitude, le besoin. Dans un bassin d’emploi très important, le système santé, menacé par les grands groupes sera soutenu, car on veut privilégier autant l’économie que l’humain », souligne Mikel Lapeyre.

 

Joseph Maya