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Et puis quoi encore… des carrosses et des laquais

Les grands de ce monde – ces fous qui nous gouvernent comme dirait Pascal de Suter – ont décidé de venir nous importuner quelques jours histoire de déblatérer et de sortir quelques billevesées sur les inégalités de ce monde. Bien évidemment cela dans des conditions somptueuses et des dépenses somptuaires…

Vous ne les voyez quand même pas discutailler dans une maison pour tous ou à Pausa !

Et comme tous ces chefs en mauvais état voyagent accompagnés il est important de prévoir des réjouissances à la hauteur pour ces dames…

Ainsi le dimanche 25 août les verrons-nous venir glousser au domaine d’Arnaga à Kanbo. Mais pas si simple, il se pourrait que ces dames soient prises d’envie pressante et elles ne fréquentent pas les toilettes publiques ! Mais nos élus pensent à tout et ont donc fait installer aux prix de milliers d’euros des toilettes où elles pourront en toute sécurité posé leur très respecté séant…

Afin qu’elles ne cassent pas les talons de leurs escarpins (Brigitte kiffe les Louis Vuitton et Mélanie les Manolo Blahnik) le perron de la maison d’Edmond Rostand a été rénové…

Quant aux ambassadeurs ils sont invités à quelques agapes dans l’orangerie. Oui, mais : ces diplomates pourraient être indisposés par la chaleur… le bâtiment va donc être climatisé (l’architecte des bâtiments de France aura certainement donné son autorisation car l’ouvrage est classé monument historique)… ils pourront alors disserter bien au frais du réchauffement climatique, de la sécheresse et de la désertification tout en se restaurant et se désaltérant dans ce décor idyllique… et pourvu que la « clim » ne tombe pas en panne comme à Ouagadougou en novembre 2017 car ce serait l’occasion pour le jupiterien Président de la France de nous faire depuis l’hôtel du Palais une nouvelle vanne à la con doublée d’un tweet rageur de son confrère nord-américain !

Mais ne vous en faites pas manants, à la sortie de ce G7 les pauvres resteront pauvres, les opprimés opprimés, les exploités exploités, les riches peut-être un peu plus riches… qui sait ?

Nous savons tous ce qu’il nous reste à faire…

Je ne portais pas ces personnes dans mon cœur, bien au contraire… mais aujourd’hui et face au dédain qu’ils affichent, aux provocations auxquelles ils s’adonnent avec un plaisir non dissimulé, c’est comme une boule de détestation qui grandit…

Bruno Borthury homo sapiens liberensis